Les suicidés du Père-Lachaise

Au mur des fédérés , L'Œil de la police, n°182, 1912, page 9 Le cimetière est la dernière demeure (bien que plus exactement ce soit l'ossuaire, le cimetière n'étant qu'une étape intermédiaire plus ou moins longue destinée au recueillement de la famille et des proches qui survivent au défunt). Mais le cimetière est également un lieu où on y meurt volontairement, accidentellement et parfois par homicide. Grâce aux bibliothèques numériques Gallica et Retronews qui mettent à disposition sur Internet des vieux articles de journaux, j'ai pu identifier vingt-huit suicides entre 1833 et 1944. On y trouve une proportion importante d'hommes. Vint-trois hommes se sont suicidés, dont dix-neuf par arme à feu. Un homme s'est pendu à une croix et un autre a tenté de mettre fin à ses jours à l'aide d'un rasoir. Quand aux cinq femmes, deux ont opté pour le pistolet et le poison et une s'est pendue dans le cimetière. Voici une sélection arbitraire d...